Friday, March 30, 2012

Intervention during minister Giannitsis' speech in the Netherlands

On 22 March, Greeks in the Netherlands made the above intervention to Minister Tassos Yiannitsis# speech about Growth and Reform at the Greek Embassy in the Hague.
More about the action, in their website here.

Réportage d'Olivier Azam sur la Grèce


Grèce :"On ne doit rien ! On ne vend rien ! On ne paie rien !" from mutins on Vimeo.



Réportage de Olivier Azam.
Visitez aussi son site, ou vous trouverez des infos sur son film Granpuits et petites victoires.

Une même lutte contre le capitalisme en déclin


Par Giorgos ROUSSIS, Professeur à l’Université de sciences politiques (Panteion) d’Athènes.

Ces derniers jours se développe une large vague de solidarité internationale vis-à-vis du peuple grec. Depuis les Mères de la place de Mai en Argentine, les syndicalistes du Mexique, les citoyens des États-Unis et de Russie, jusqu’à ceux de plusieurs villes européennes, nombreux sont ceux qui sentent le besoin d’exprimer leur solidarité à la Grèce et d’affirmer qu’ils sont eux aussi des Grecs. Cette réaction rappelle celle des habitants de Vienne quand ils sont sortis dans les rues portant l’étoile jaune pour montrer qu’ils étaient tous des juifs, et plus récemment le slogan des manifestants antiracistes européens qui criaient : «Nous sommes tous des étrangers».

À part les quelques Quisling (1) qui ont invité le Fonds monétaire international, l’Union européenne et la Banque centrale européenne pour «sauver» notre pays et par la suite se sont soumis à leurs ordres, le reste du peuple grec ne peut que s’émouvoir de telles réactions et ne peut que vouloir remercier vivement tous ceux qui lui manifestent leur solidarité. Il importe toutefois que cette expression de solidarité ne soit pas conçue comme une forme d’aide à quelqu’un qui souffre, comme un sentiment de pitié ou encore comme l’expression de la condamnation de celui – incertain et indéfini — qui fait souffrir les Grecs. Aussi, cette solidarité ne peut être identique à celle exprimée au peuple vietnamien dans les années 1960 ou encore au même peuple grec pendant la dictature militaire de 1967 à 1974. De même, il serait insuffisant de marquer sa solidarité avec le peuple grec d’un point de vue semblable à celui du pasteur Martin Niemöller lorsqu’il invitait les Allemands à être solidaires de ceux qui étaient poursuivis par le régime nazi : « Lorsqu’ils sont venus chercher les communistes / Je me suis tu, je n’étais pas communiste. / Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes / Je me suis tu, je n’étais pas syndicaliste. / Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs / Je me suis tu, je n’étais pas juif. / Ensuite ils vinrent prendre les catholiques et je ne dis rien parce que j’étais protestant / Puis ils sont venus me chercher / Et il ne restait plus personne pour protester. »

Sunday, March 18, 2012

solidarité des luttes européennes avec les luttes du peuple grec : 29 mars à 20h





Jeudi 29 mars 2012 • 20 heures
19 rue Pletinckx • 1000 Bruxelles

projection de 
Debtocracy
Katerina Kitidi & Aris Chatzistefanou – 2011 – 73’
suivi de la présentation du nouveau documentaire des mêmes auteurs :Catastroïka

Débat avec des militants syndicaux et associatifs venus de Grèce
animé par Yiorgos Vassalos (Initiative de Solidarité à la Grèce qui résiste)
En présence de la co-réalisatrice Katerina Kitidi
[traduction simultanée français - anglais]

Réalisé en quelques semaines avec un budget militant, à la fois percutant et bien documenté, Debtocracy retrace l’histoire de la dette grecque et montre comment les élites utilisent celle-ci pour s’attaquer aux conquêtes sociales. Comparant la situation de la Grèce aux cas de l’Équateur et de l’Argentine au début des années 2000, les auteurs indiquent quelques-uns des moyens dont nous disposons pour ne pas payer cette dette.

Paf: 2 € 

Friday, March 16, 2012

Victory for the strikers of Coca Cola-3E in Greece


The company tookback all its demands

According to the press release of the Hellenic Federation of Employees in the bottled drinks industry (POEEP), the strike ended today after the union of employees at Coca Cola 3E stroke an agreement with the management. The meeting took place in a hotel in Thessaloniki and the agreement was ratified unanimously in the afternoon by the Union General Assembly in the factory premises.

The press release of POEEP includes the following:

THESSALONIKI, 15/03/2012

A great workers’ struggle, initiated by POEEP found justice after 43 days of harsh industrial action. Today, Thursday, 15 March 2012, POEEP and the executives of3E agreed in:

-Stopping immediately the imports of products of the 3E Group from Bulgaria
-Restarting the operation of the company in Thessaloniki with its entire staff.
-The company binding itself in not taking advantage of the labour legislation in Greece that makes it possible for companies to break current collective agreements and reduce wages.
- making every matter that affects directly or indirectly the employees the object of a prior dialogue between the employees and the management.

THE STRIKERS’ GENERAL ASSEMBLY RELEASED THE FOLLOWING RESOLUTION:

Today, Thursday 15 of March 2012, we, the strikers of Coca Cola gathered in the factory premises and after we listened to our Federation’s agreement with the management (the four points above), we decided to end the strike. We promise that we will show unity and solidarity to every managerial attack against our colleagues. We thank all those who stood by us, our colleagues in the Bottled Industry sector, all the workers and unions in Thessaloniki and the local community. WE ORDER the management to make this resolution known to all officials and interested parties, including trade unions and the media. Order is given by the strikers.


For the management

The President the Secretary General